La grande route

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Nous ne nous éternisâmes pas à Arrène. Tant mieux, c’était une ville que je ne pouvais que difficilement piffrer à présent. Les filles y étaient dodues et plus que baisables, mais le tout ne m’avait pas très bien réussi. C’est vrai que se retrouver à répondre aux mille et uns désirs d’une bonne femme n’était pas ce que j’attendais en venant si loin.



Toujours est-il que ce fut un petit soulagement de sortir de cette cité. Même si je devais toujours suivre la bougresse. Elle ne ménageait d’ailleurs pas sa monture, me forçant à pousser la mienne plus fort. Bah, c’était elle qui payait les chevaux, alors si elle les faisait clamser grand bien lui fasse.



C’était d’autant plus vrai que les canyons des hallandrins étaient particulièrement déserts. Du monde y passait certes, mais personne ne s'y arrétait. Les marchands y étaient la plupart du temps en bonne escorte, et les aventuriers n'étaient pas plus fréquentables que moi. Il nous faudrait au moins deux journées à cheval pour arriver à la première bourgade. Enfin si nos chevaux tenaient le rythme... Et puis le ciel était sombre, bien qu’il fasse très chaud. Un orage n’allait pas tardé à éclater, alors que nous gambadions stupidement.



Madame me demanda alors où nous allions. Très futé, à la sortie de la ville. Comme si je pouvais savoir si la greluche, une fois sortie de la travée, voudrait se fourvoyer à l’est, à l’ouest ou au sud.



"Dans ton cul ?"



Bon, oui j’aimais le risque. Mais être dehors me rappelait la liberté, et j’avais un peu plus de mal à jouer les toutous...

Ma chose me repondit avec son humour toujours aussi vulgaire.

"Je croyais que tu étais déjà un peu sortie de ton quartier. Comme quoi je t'ai trop estimé. Hein ma petite chienne." Je tirai un sourire que je lui voir. Il était amusant.

"Non non mon chou nous nous dirigeons vers les plages de l'Isthme. Tu es déjà peut-être. Enfin non tu le sais surement mais de là nous allons prendre un navire pour se rendre dans une ville énorme. La ville Marchande de Mélandre. Vois-tu, j'ai quelques vieilles affaires à réglées."

Nous continuons dans cette même cadence douce pour ne pas épuiser les chevaux qui devaient nous servir pour le retour. Comme quoi il y'aura bien un retour. Un long moment passa, la soleil projetait ses derniers rayons dans l'épaisseur des nuages et je ne tardai pas à annoncer à mon jouet que nous étions obligé de nous arrêter pour nous faire un campement pour une nuit.

Je descendis de cheval la première. La pluie fine était désagréable.

"Sur ton cheval il y a de quoi nous couvrir pour la nuit. Je te laisse faire ça, tu es un homme fort après tout."

Mon jouet me fit une remarque très pertinente.

"Ah oui c'est vrai, j'avais oublié que tu étais aussi dépendant de moi." dis-je d'un grand plein de mauvais gout.

Je me dirigeai donc après avoir attaché nos deux montures. J'informai mon esclave qu'il aura la tâche de les décharger pour la nuit. L'endroit n'était pas très indiqué, mais il était bien pour se cacher et éviter d'attirer trop l'attention sur nous.

Après avoir parcouru que nombreux obstacles rocheux je m'arrâtai sur quelque chose d'un peu plus stable que les autres, qui pouvait cacher du vent de la nuit. Je pris une couverture l'allongeai dans un coin à l'abris sous les roches. Le temps s'annonçait vraiment mal.

"Mon chou, mon chou il avait de quoi nous protéger quelque peu d'un mouvais temps. On ira chercher tout à l'heure. On va devoir surveiller les environs. Comme tu ne le sais surement pas ces terres sont celles des petits brigands et des bassesses de ce monde. Rien de bien méchant mais cela pourrait nous contrarier."

Je me rapprochai d'Aslin et glissai mon doigt bagué sur sa joue la pointe de la bague articulée glissait sur cette peau mal rasée mais tout de même agréable.

"C'est pour ça que je t'ai emmener avec mon petit esclave à un sou."

La bonne femme, toujouras aussi sarcastique, me fit comprendre que je devais décharger complètement les chevaux et monter les affaires avec nous.

Avantage: Si on nous volait les chevaux, il nous resterait de quoi survivre.
Inconvenient: Si on devait déguerpir, mieux valait se tirer une flèche...

Enfin bon, j'avais déjà survécu à pire. Je m'attelai donc, portant le matériel sur mes frêles épaules. Heurement qu'elle ne les avait pas trop chargés, et qu'elle n'avait pas pensé à prendre d'arme de mélée. Maudites sorcières...

C'est donc en grimaçant et en jurant que je la suivis sur un chemin minuscule. Par chance la roche était sèche, même si mes pieds glissèrent parfois sur de la terre aride. Cela dit, au retour elle ne le serait certainement plus.

Elle justifia alors que c'était le coin des brigands. Sans blague...

Je posai le tout à terre sans grand ménagement. Si c'était fragile, c'est qu'il était stupide de l'avoir emmené en périple.

Je m'assis alors, me détendant les muscles. Je ne sursautai qu'à peine, quand une voix venue de nulle part retentit:

"Vous êtes sur nos terres, et vous devrez payer le passage. le payer... DE VOS VIES!!!!"

Je lançai alors un regard mauvais à Vynessia:

"Très drôle Vyness. Très belle imitation. T'aurais du faire de la comédie... Enfin reste que t'es pas très crédible. Comme si des crétins allaient nous attaquer cinq pauvres minutes après qu'on s'soit posés... On voit que tu connais pas les brigands, en général ils attendent la nuit. Sont pas cons non plus..."

Un violent éclair fendit le ciel, et je pus alors apercevoir un peu plus loin la silhouette d'un homme. D'un homme particulièrement grand.

"Bon ok laisse tomber. C' sont pas tous des génies."

"L'OR OU LA VIE, MISERABLES POURCEAUX!!!"

La flotte s'y mis joyeusement. Simplet certes, mais ce gars savait faire son entrée. Respect.

Tout d'un coup nous entendîmes une voix s'élever dans la nuit, une voix d'homme qui nous menaçait. Aslin s'imaginait que je fus l'auteur de cette menace. Comme j'avais une voix aussi rauque.

Un éclair retentit nous permettant d'apercevoir un homme haut poster à quelques nombreux mètres de nous. Il nous menaça de nouveau. Je sourie, une pluie fine tombait du ciel. La scène n'était pas si mal. Des coups d'éclair, de la pluie, mon esclave à mes cotés et un peu brigand qui se permettait de se mettre en travers de notre chemin.

"Premier boulot mon chou. Montre moi que tu sais maitriser les autres hommes autant que je te maitrise."

La tâche n'allait pas être très difficile vu l'enemie mais j'avais tout de même besoin de me situer quant aux capacités de mon esclave. Les seules fois ou je l'avais vu se battre était à l'achat, et quand j'avais envie de faire mumuse avec un homme dans une taverne.

Je pris place contre une roche solide, me protégeant quelques peu de la pluie qui s'intensifiait de plus en plus.

La bougresse m'ordonna alors d'aller faire des misères à l'homme. Enfin plutôt aux hommes, un autre éclair révéla aussi la position de trois autres bandits. Sûrement rien de bien méchant, et puis une bonne bagarre me manquait. Je rétorquai donc, tout naturellement:

"Ce s'rait pas plus simple de leur donner c'qu'ils veulent? Sans compter qu't'as pas jugé bon de m'prendre une arme"

J'en profitai pour l'enérver. Elle serait bien stupide de me faire trop souffrir à ce moment précis, cela ne ferait que de faciliter la tâche des mécréans. Et puis, je me demandais ce qu'il se passerait si quelqu'un d'autre que moi la frappait. Aurais-je aussi très mal? Je pourrai toujours vendre mes talents aux idiots... Quoique c'était risqué.

Je me levai donc, et j'étais près à me rendre lorsque je sentis une présence derrière moi. Dans un mouvement plus réflexe que préssenti je jetai mon coude en arrière, déboitant la machoire d'un pauvre type. Celui-ci roula sur le sol à présent humide, une gerbe de sang s'échappant de sa bouche meurtri.

"MISERABLES !!! VOUS PAIEREZ CET AFFRONT DE VOS VIES !!! A L'ASSAAAAAAUUUUUT!!!"

Et merde...

Je saisis le vieuix glaive délavé de la victime number one, faisant alors face aux idiots. Un éclair s'abbattit quelques parts au-dessus de nous, la lumière se reflétant sur ma lame nue. Cette fois, c'est moi qui avait la classe...

Mon jouet essaye de me faire réagir mais cela lui ferait bien trop plaisir. Sans transmettre plus d'émotion, je le vis faire mumuse avec ses 3 nouveaux compagnons. Il commença plutôt bien en écrasant un avec le coude, par terre et en sang.

Une nouvelle menaça retentit. Pas très inventif.

Mon esclave en profita pour récupérer la pauvre arme sur son premier agresseur.

"Pas mal, pas mal."

J'avais certes envie de m'amuser, il paraissait fort et je ne pus m'empêcher de lui rajouter une petite difficulté. Mon action se portait sur son bras qui tenait l'arme. Des picotements, une sensation malsaine. Rien de bien méchant, mais très gênant.

L'atout était que je pouvais opérer à distance aussi bien sûr mon objet que sur ses adversaires.

Ce fut à ce moment que mon bras commença à me démanger. Je jettai un regard mauvais dans la direction de Vynessia, la seule responsable possible. Je n'eus cependant pas le temps de lui en vouloir plus que cela, car un autre gars tomba à côté de moi.

Sa lame fendit l'air à l'horizontal, me ratant de beaucoup. L'homme s'élança alors, m'offrant une belle ouverture. Je tendis la jambe, ma semelle s'enfonçant violemment dans son minois. Le bougre fut projeté au sol, éclaboussant au passage la belle planquée. Lui apprendra.

Ne restait plus que deux pauvres gars, donc "voix de la mort qui tue". D'ailleurs en parlant de lui.

"AHAH, TU ES VAILLANT. MAIS TU FERAS MOINS LE MALIN UNE FOIS TA GORGE TRANCHEE ET TES ENTRAILLES REPANDUES AU VENT. ET QUAND..."

Je ne pris pas la peine de l'écouter plus, m'élançant vers lui et l'avant-dernière brute. Les deux dégainèrent. Trop tard, déjà mon corps les percutait. Ils tanguèrent sous le choc, avant de choir. N'ayant rien pour se rattrapper, ils dévalèrent la pente raide.

Il fallut quelques longues secondes pour finalement entendre un: PSHRFF douteux, provenant de quelques mètres plus loin.

"Et voilà le travail. Pas une trace de boue."

Je regardai alors la belle.

"Ah finalement si... Comme quoi rester planquée..."

Inutile de préciser que je me targuais d'un grand sourire...

Aslin les finit tranquillement, frappant, tombant et éliminant assez proprement nos eenmies. Enfin proprement était une façon de parler. Sans trop savoir la cause et l'auteur, je me retrouvai pleine de boue. Ce n'était pas franchement pour me déplaire mais ce n'était pas non plus très agréable par dessus les vêtements. Aslin ne put apparemment pas s'empêcher de se moquer de moi. Je me rapprochai de lui, la pluie fine tombant sur nos têtes.

"Bien bien, je sais pas si tu mérites un cadeau après ça ..."

je m'éloignai peu à peu pour aller rejoindre le chevaux. Ces derniers n'étaient pas franchement en sécurité. Il fallait les cacher d'une meilleure. Je ne m'étais pas retournée depuis la début, mais je me doutais bien que ma chienne ne pouvait s'empêcher de me suivre. Ce surnom lui va vraiment bien.

J'éloignai quelque peu les chevaux de leur emplacement et les plaçai à un lieu un peu plus sur.

De la boue gisait un peu plus loin.

"Tiens mon chou tu sais que c'est très bon pour la peau tu devrais essayer ..."

La belle ne sembla pas plus gênée que ça d'être ainsi boueuse. Décidemment, c'était pas la pucelle de pallier. Je me demandais où elle avait été éduquée...

Elle se rapprocha alors de moi. La pluie tombant sur ses cheveux lui donnait un air sauvage, ce qui n'était pas pour me déplaire. La boue avait aussi quelque chose d'attirant. Peut-être aimais-je les mauvaises filles au fond...

Vynessia me fit comprendre que je n'aurais pas de présent -la belle affaire- et se dirigea vers les chevaux. Je ne pus que la suivre, ramassant au passage et discrétement une belle bourse de brigand.

Nous arrivâmes près des chevaux. Cela me gonflait de devoir la suivre dans le moindre de ses mouvements. Mais elle devait aimer ça, se sentir valorisée. Saleté d'ego, encore pire que l'mien.

Elle me lança alors que je devrais essayer la boue. Ouais, c'était pas le genre de fille à apprécier une humiliation rien que pour elle. Fallait qu'elle partage.

"Sans façon."

Lui répondis-je. Plus qu'à espérer qu'elle ne le veuille pas "vraiment".

Mon esclave me répondit facilement non. Mais serait-il aussi facile de me résister ?

"Mais tu crois que je te laisse vraiment le choix."

Je m'avançai près de la boue. D'une main négligeante je le pointai de ma main baguée faisant agir le pouvoir du tatouage.

"Tu devrais avancer si tu ne veux pas souffrir encore plus."

Oui bon, il est vrai que j'abusais quelque peu de mon pouvoir sur lui. Mais est-ce que c'était vraiment mal à fond ? Je lui forçais la main, il avait du mal à agir de lui-même, je l'aidais donc dans sa tâche.

La belle me lança d'une voix sexy que je n'avais pas le choix, puis se dirigea vers la flaque de boue. Décidemment, elle semblait apprécier la fange. Ce fut à ce moment que je sentis une douleur au niveau de ma gorge, douleur qui devint vite plus vive et se déplaça sur ma peau.

Elle me conseilla d'avancer. Je ne cherchai pas à la défier, conaissant à présent les règles du jeu. Je me rapprochai donc tel, mes pieds reposant bientôt sur un sol branlant.

"Ce sera tout?" lançai-je, quelques peu énervé.

Je me doutais cependant que ce ne serait pas tout.

Mon jouet s'avança comme prévu docilement, près de moi. Il me demanda si cela était tout comme un bon esclave.

Avec une sensualité naturelle je m'avançai vers Aslin. Je glissai mes doigts dans sa longue chevelure auburn effleurant sa peau rafraichie par la pluie qui s'entêtait à nous mouiller.

"Non mon chou ça ne sera pas tout, après tout je t'avais dis que tu aurais peut-être un cadeau. Je te l'autorise. Je suis une bonne Maîtresse hein ?"

Armée d'un sourire mesquin, je lui effleurai d'abord les lèvres pour ensuite les sceller dans un baiser long, sensuel et quelque peu animal. Je me détachai des siennes, mes pupilles brillantes la fixant tout en l'interrogeant.

"Tu t'es déjà amusé dans la boue ?"

Je m'arrêtai sans pouvoir m'empêcher d'esquisser un sourire moqueur.

"Je me doute que non, tu as plutôt l'air d'être le genre classe et jeunot pas très aventureux."

Je l'embrassai de nouveau l'entrainant de plus en plus vers la boue. Une main toujours à sa nuque, la seconde à son pantalon détachant peu à peu les liens qui le maintenant à sa taille.

Vynessia s'approcha alors lentement de moi, son corps ondulant avec grâce. Elle fut bientôt tout près de moi, son souffle chaud embrasant lentement ma peau. Sa main, douce pour une fois, vint se glisser dans ma chevelure emmelée. Ses doigts fins effleurèrent ma peau, me faisant frémir.

Je la haissais, mais elle savait y faire.

Elle me lança alors qu'elle allait m'autoriser un cadeau, se flattant elle-même. Envoutante, elle rapprocha ses lèvres des miennes, les effleurant à peine. Je pouvais sentir son odeur, agréable. Ses lèvres avaient un goût légèrement acidulé, mais plaisant. Excitant.

Son baiser se fit ensuite plus profond, et pris par surprise par mon désir je ne pus résister. Je le lui rendis, avec une passion toute bestiale. J'adorais sentir sa langue emplie de fougue déguster la mienne.

Elle s'éloigna un peu, me fixant alors d'un regard plein d'ivresse. Elle me demanda si je m'étais déjà amusé dans la boue, avant de répondre à ma place. Me provoquant, pour me persuader de la suivre.

Sa main glissant vers mon pantalon l'aida aussi à me persuader, et je me laissai aller, sans vraiment me contrôler. Son autre main m'enserrait toujours la nuque, ce qui n'était pas déplaisant.

Je sentis mes mains se poser sur sa peau sale, la boue glissant entre les doigts. Il faut dire que la sensation était agréable, et avait quelque chose d'erotique. Je la collai alors contre moi, alors que nous nous allongions sur le sol sale. Mes baisers vinrent chercher sa gorge, avec fougue voire même voracité.

Je la contemplai un instant, sous moi, les cheveux dans la fange et le corps couvert de boue. Sa main près de mon sexe, et ses yeux brillants de force et de désir. Finalement, elle avait de bonne idées...

Ma bouche et ma langue s'attelèrent alors à faire frémir sa peau, pendant que mes mains s'attaquèrent à son pantalon de cuir...

Je sentis mon corps attiré le sien. Mon dos rencontrant bientôt le sol boueux qui continuait de grossir en quantité. Aslin m'accompagna dans ce sens, son corps chaud se collant au miens, nos vêtements nous empêchant de faire quoi que ce soit, nous poussant à apprécier ce moment. Mon jouet acceptait se plaisir de la peau, la passion qui émanait de nos corps et était même acteur, il me rendait des baisers tout aussi aimant, tout aussi passionnant, tout aussi animal. Je sentis sa main s'approcher de mon bas ventre, s'attaquer au pantalon de cuir qui m'enfermait.

Je détachai mes lèvres des siennes, m'attaquant à son torse quelque peu découvert et encore vierge de boue. A deux mains je m'éttelai à ouvrir sa ceinture et détachai son pantalon de ce corps acceptable pour un esclave. La clé du coffre fut difficile mais pas impossible pour moi.

Je me décalai et basculer pour arriver au-dessus de lui. Je me rapprochai de ses lèvres humides et à mon gout descendant ensuite le long de son cou et de son haut du torse. Mes mains suivant et abaissant le pantalon à mesure. Pour le lui faire arriver en bas de ses pieds.

"Alors, Monsieur n'aime pas la boue ?"

La belle s'attela à défaire ma ceinture, de ses mains expertes. Je le lui rendis, déboutonnant son pantalon, et goutant de mes mains la peau fraîche de son bas ventre.

Je n'eus cependant pas l'occasion de la déshabiller plus, ma maîtresse retournant la position. Mon dos nu s'enfonça dans la boue, alors que je pus contempler une Vynessia trempée prendre position au-dessus de moi.

Elle se rapprocha pour m'embrasser, mes mains remontant sur sa peau délicieuse. Ses lèvres descendirent alors sur mon buste, alors qu'elle me déshabillait. Je me laissais faire, conquis par son pouvoir.

Finalement, elle me demanda si je n'aimais toujours pas la boue. Particulièrement excité, et préférant la garder dans de bonnes dispositions je lui répondis:

"Avec une maîtresse pareille, je ne puis qu'aimer..."

Accompagnant le geste à la parole, j'entrepris de lui enlever aussi son pantalon, mes mains se collant à ses fesses douces et fermes.

Aslin me complimenta pour une fois. Peut être voulait-il se protéger et être sur d'avoir du plaisir.

A ma suite, il enleva mon pantalon de trop dans ce genre de situation et laissa trainer ses mains sur mes fesses désireuses. Ce 'était après tout pas désagréable ce genre de toucher.

"Bon pas mal pour un esclave après tout enfin essaye de m'impressionner un peu tout de même."

Je plongeai mes mains dans le liquide pour en étaler sur le torse nu de mon jouet. Il était un plus dans cet état de soumis et de chienne avec la boue en plus sur son corps. Je lui avais épargné le cou qui me donnait très envie de mordre. Je ne retiens pas plus envie et tirer sur la peau pour ensuite le marquer d'un suçon et remonter à ses lèvres. Je ne détestais pas ces dernières, elles n'étaient même pas si nul que ça ... Bon je l'aimais beaucoup.

Je jouais avec sa langue que je suivais avec fougue, il n'était pas si mal pour ce qui était de jeu, mais je finissais tout de même par reprendre les reines lui montrant mes multiples talents.

Remontant le long de sa joue, je glissai ma langue au niveau de son oreilles, léchant de ma langue pointue le lobe pour ensuite me glisser dans cette petite entrée, la mouvant dans tous les sens de sortes qu'un petit plaisir lui parvient.

La demoiselle me demanda de l'impressioner. Elle aimait toujours autant me provoquer et me rabaisser, mais je l'avais vu jouir maintes fois. Je savais ce qu'il en était au fond, elle n'avait pas vraiment à se plaindre. D'ailleurs si c'était le cas, elle ce serait très certainement déjà débarassée de moi... Tiens, j'aurais peut-être pas du être aussi bon finalement...

Je sortis de mes pensées lorsqu'elle étala de la boue sur mon torse, s'acharnant méthodiquement à me recouvrir complètement. Si je n'avais pas été aussi excité, j'aurais très certainement détesté. Mais là, la sensation était très agréable. Je frémis d'autant plus de plaisir quand elle vint me dévorer la gorge, me marquant encore une fois.

Je lui rendais sa passion dans un baiser violent, et pourtant terriblement bon. Nos langues se mélangeaient avec passion et fureur, quand elle brisa notre étreinte. Sa langue glissa langoureusement sur ma peau, avant d'aller s'occuper de mon oreille. Sentir la chair humide se glisser en moi était délicieux, et m'embrasait tout particulièrement.

Je glissai ainsi mes mains plus avant, allant éffleurer la matière cuirée de ses dessous. Une invitation à un plaisir féminin, dont je la savait friante. Je n'étais pas dans la bonne position pour la dévétir, mais je me doutais qu'elle allait changer ça très vite. Mes doigts se glissant sous le sous-vêtement l'invitant plus que tacitement à se laisser faire...

Aslin ne réagissait pas si mal, il paraissait même plutôt apprécier. Il jouait même avec moi glissant fraîche vers mon entrejambe effleurant et jouant avec mon bas. Ce n'était pas si mal d'avoir un esclave un peu aventureux et plus ou moins expérimenté. Je ne lui avais presque rien appris et il ne s'en sortait pas si mal. Il continua toujours plus à jouer avec mes dessous, chose dont j'avais du mal à résister et sans prévenir je me mis sur le coté pour l'inviter à tester de nouvelles possibilités et si l'envie lui disait il avait tout le loisir de venir se placer au-dessus de moi.

Ses baisers langoureux, l'atmosphère sauvage, la pluie qui s'obstinait à tomber sur nous, la boue qui nous entourait. Que demander de plus ?

Jouant le même jeu que lui, je glissai mes doigts vers son entrejambe encore couverte d'un sous-vêtements que je n'enlevai pas pour l'instant. Après tout, c'était pas à lui d'avoir le plaisir !

Mes lèvres s'éloignait par moment des siennes embrassant, mordant, suçant son cou, ses joues, ses oreilles et parfois même le haut de son torse. La passion m'emportait, je ne l'empêchais de me diriger, bien au contraire.

Aslin répondit à mon invitation plus profonde. Glissant ses mains sur mon corps et mes cuisses et des parties encore plus intimes. Doucement, se descendit peu à peu afin de pouvoir me retirer mon pantalon et toutes ces choses gênantes pour faire plus ample connaissance.

De ses doigts sales plongés dans la boue, ce dernier s'amusa à m'en étaler sur les cuisses et dirigea ensuite son visage vers mon entrejambe qu'il commençait à bien connaitre dans cette position. La situation était très plaisante même s'il n'avait encore fait. IL avait, il fallait l'avouer un certain don pour ce qui était de donner du plaisir avec la langue.

De mes deux mains expertes, je lui caressai la tête l'invitant en quelque sorte à commencer. Un bout de quelques instants, je poussai sa tête dans le lieu humide et du plaisir féminin.

Dans la boue, la pluie, la sensation était très excitante. Il aura de quoi boire.

"Pas mal."

La belle passa ses doigts vaseux dans une chevelure à présent de terre et d'eau, tremblant sous l'excitation d'un plaisir imminent. Elle ne put se contenir plus longtemps et attira ma tête contre elle.

Le menton dans la fange et les lèvres bien placées, je m'evertuai à lui offrir un délice onctueux et violent. J'aimais cela, et cette situation tout particulièrement. La sentir se courber sous ma langue, la sentir frémir et l'entendre gémir. C'était le seul moment où je la contrôlais ne serait-ce qu'un peu, et j'apprenais à en profiter.

Mes mains plaquées sur ses cuisses la maintenaient, la forçant à écarter des jambes tremblotantes. Et je m'en donnais à coeur joie. Je savais de toute façon que je n'en aurai fini que lorsqu'elle le déciderait. Elle était suffisamment forte et puissante pour choisir elle-même quel orgasme elle désirait.

Et elle savait que je n'avais d'autre choix que de lui accorder. Ne restais qu'à souhaiter qu'elle m'offre le mien, et pour cela mieux valait s'appliquer...

Douceur, sensualité, finesse, doigté ou plutôt léché, chaleur, froideur, passion. Il s'appliquait et ses lèvres énonçaiten tous ces mots. Il était imprégné d'excitation et j'étais faite de la même façon.

Il savait pertinemment qu'il devait s'appliquer s'il voudrait par la souhaite l'espoir d'avoir lui aussi du plaisir. Et oui il s'appliquait vraiment bien.

Peut être voulait-il aussi m'entendre après tout il paraissait différent après m'avoir entendu.

Le plaisir revenait sans cesse aux coups de sa langue dans mon intimité. Les jambes écartées par ses jambes, cela était très excitant d'être coincé dans les moments ou tu ne peux t'empêcher de bouger, dirigé par la plaisir.

Aslin jouait quelque peu de ma position, une position de demande, de soumission en quelque sorte si l'on enlevait comme détail que ce fut sa maitresse qui l'a poussé.

La rapidité et la dextérité de sa langue me mena vite au plaisir. Un plaisir intense. Le mot "Esclave" s'échappa de ma bouche en pleine jouissance.

Quand le moment fut passé et après avoir repris un semblant de conscience, je me remis en position de dominatrice.

"Hum ... Pas mal pas mal pour un puceau hein."

Petit rire encore plein de plaisir et un léger sourire aux coins des lèvres témoigna de la qualité du plaisir.

Doucement, j'embrassai mon esclave, glissant une main baladeuse dans son dessous devenu bien de trop.