Dans la Foret en Pleine Nuit. (inactif)

La forêt était dans ses heures sombres. Le silence était d'un profond qui ne pouvait pas rassurer. Les ombres ne se distinguaient même plus du reste. Les créatures vivant dans la forêt s'étaient éteinte pour cette nuit de demie lune. Lune rouge, qui, cachée par d'épais nuages mouvants, ne pouvait pas être choisie comme seule source de lumière.
Au coeur de la forêt, on pouvait entendre, dans le silence, des craquements discrets de branches, et un coup de vent tracé. On pouvait voir secretement quelques feuilles bouger, rytmées par une cadence presque invisible. Une respiration légère était elle même dictée par un tempo irrégulier.
Une jeune fille, seule, dans la forêt par cette nuit sombre, semblait courir. Rapidement, presque comme si le vent lui avait donné des ailes. Des ailes qui se trouvaient discrètement dans son dos. Des ailes qui, même si s'en fut, étaient bien petites. Des ailes rompues, dont la cicatrice laissait un goût amer de blessure. De longs cheveux blancs tentaient de cacher, comme pour oublier quelque chose, les deux ailes blessées. Ils voletaient longuement, comme des vagues sur la mer, derrière la jeune fille, et lui parcouraient le dos entier. Le vent s'en jouait, et s'engouffrait dans les mèches rebelles comme dans ses vêtements, créeant des courbes et des plis d'une volupté infinie.
La jeune fille marqua un arrêt, où elle s'accroupit, posant ses mains blanches directement sur le sol, ne se fiant pas à la terre, quelque peu boueuse, qui pourrait la tacher. Elle posa son oreille à même l'argile, et se releva aussitôt, reprenant sa course de plus belle. Son rythme s'accélèrait au fil des enjambées. Elle sautait, contournait, se baissait aussi rapidement que le fut un lapin pris en chasse.
Petit à petit, alors que les deux kilomètres parcourus approchaient, elle s'essoufla et se jeta au sol, couchée discrètement. Sa chute volontaire lui permit de rouler contre un arbre mort sur son côté droit. Une odeur de pourriture infâme la pétrifia, mais elle s'habitua bientôt à l'odeur, qui masquait la sienne, si discrète.
Une dizaine de minutes après, le sol commenca à trembler, puis gronda. On put presque aussitôt déceler des bruits de chevaux au trot, sabots et hénissements. Ils passèrent en trombe à côté de la jeune fille, toujours allongée à côté de cet arbre qui avait rendu l'âme depuis longtemps. Les deux chevaux étaient montés par deux hommes, dont les voix grâves et rauques criaient:

-On va l'attraper!! Rapide, coriace, agile mais on va se la faire!! C'est la première fois qu'on se fait revoler un si gros butin!!

Les deux montures et les hommes passèrent rapidement.
Au bout d'une dizaine de minutes, la jeune fille se détacha de l'arbre et se leva. Elle se recoiffa rapidement et plongea ses mains dans ses poches. La jeune fille en sortit deux magnifiques lingots d'or. Elle les cacha dessous l'arbre, et les recouvrit de terre.

-Bon... Ceci étant fait, je peux me rendre comme prévu à Mélandre.

Elle sourit en observant la cachette qu'elle avait donné au butin des deux homme, puis s'étira longuement. Elle dépoussiéra sa tunique, sa chaussette et sa veste, et souffla.

-Ca m'a fait un bien fou de voler quelque chose... Bon allez DaelyOn! Repartons...

Elle recommenca à marcher, en changeant de direction. Elle allait prendre sa course, comme un envol, mais sentit une présence arriver devant elle. Une silhouette apparu.

[Libre]

Ibow savourait tranquillement son repas de fortune quand il aperçu un énorme insecte en train d'humer son morceau de jambon, il poussa un cri strident, on aurait dit une fille, puis il executa par reflex une roulade arrière pour s'éloigner de l'insecte repoussant. Il regarda précipitamment autour de lui emit un autre cri de la même envergure, il étaient encerclé par une trentaine d'énorme sacarabé immonde.

"Désolé, je ne peut pas, occupe toi-en s'il te plaît, ces créature dégeulasse, c'est ma phobie!!!!"

Il dit cela en un temps record tellement le stress s'emparait de lui, il ne se controlait plus, il ne bougeait pas, il était totalement paralysé.

Son deuxième reflex fut de sortir sa lyre et de jouer un petit morceau en fermant les yeux pour se rassurer, ce qui fit un petit peu d'effet.

*Calme-toi Ibow, il n'y à aucun insecte, c'est un rêve, ce n'est rien...*

Puis il continua de jouer ses morceau sans jamais s'arrêter.....

Son voyage ne fesait que commencer, et déjà Delinda arrivait dans la forêt. Après une demie heure de marche dans les zones quoique boisée mais clairesemée, elle arriva dans la zone dense parsemée de clairière.

Elle était prête à commencer à jouer pour se donner du courage et continuer son voyage toute seule au milieu de ses bois effrayants lorsqu'elle entendit déjà une musique à la fois envoutante mais peu sure.

A peine l'avait-elle entendue qu'elle rentra dans son état second, alors que son corps marchait vers la musique, son esprit se détendait parfaitement. Elle sentait une peur dans la musique, une musique pour faire peur ou pour donner du courage.

Elle s'approchait de la musique. Et plus elle s'approchait de la musique plus elle sentait ce qui se passait dans la clairière proche d'elle. Arrivé à l'orée de la clairière, elle avait déjà compris ce qu'il se passait sans avoir posé œil sur l'action.

Voyant la peur du barde, elle sortit sa harpe et commençat à chanter sa propre chanson.

Dzing

La chanson de de Delinda s'accorda avec la symphonie jouée par l'autre barde. Les scarabés prirent pour la plupart peur.
Ils n'en restait déjà plus que trois. Mais il fallait les combattre. C'est pourquoi Delinda sortit sa dague et sauta dans la clairrière pour se joindre aux camps des bons.

Par le son de ma harpe et de ma dague le tranchant,
Je viens aidez à ruiner ces scarabés géants !!


Les scarabées qui n'avais pas pris peur à l'écoute de l'harmonieux mélange de musique agitaient leurs mandibules et les faisaient claqués.
Le combat semblait inévitable, l'affrontement serrait rude.

Delinda dégaina sa dague d'une beauté extraordinaire et l'agita face à la bête, elle commençât à tournoyer sur elle même, pointant sa dague vers sa cible dès qu'elle était en face d'elle. Sans jamais la toucher.

Par le chant, la musique et les entrailles de la nature,
Il est temps pour toi de périr, absurde créature !
De par l'ensemble des pouvoir que je peux réunir,
Je vais te montrer au bas mot ce que c'est qu'occire !

Fit-elle d'un regard foudroyant !

Et en même temps elle planta sa dague sur ce qui, chez l'animal gigantesque était le plus apparié à l'épaule.

Ce dernier se dégagea, visiblement souffrant. Mais ce n'était que pour mieux rattaquer. D'un coup rapide et puissant que delinda essaya de parer tant bien que mal !

Le combat continua entre les deux combattant assez acharnés !

Le combat prenait fin et une charmante demoiselle s'approcha de Delinda

Sachez pour votre bon plaisir,
Que je suis Délinda, pour vous servir.
Ayant ouï le chant du désespoir,
J'accouru dans cette clairière, pour pouvoir y voir :
Ce bien jeune barde plein de détresse.
Toutes ces bestiaux qui l'assaillaient,
Ces insectes qui de partout jaillissaient,
Ils ne purent que trouver maîtresse !

*Hmm cette réplique n'implique pas ma réelle identité et c'est parfais !*

Fit-elle, se tournant vers l'étrangère et lui souriant en baissant la pointe de sa flèche pour qu'elle ne vise plus que le sol.
Et vous .... Qui êtes vous ? Ou allez vous ?

DaelyOn regarda bizarrement la jeune fille. Elle avait rencontré de nombreuses personnes, qui lui paraissaient toutes plus bizarre les une que les autres, mais c'était la première fois qu'elle voyait une de telle. Sa façon de parler, son allure, et de nombreuses autres choses gênaient DaelyOn, qui leva un sourcil en guise d'incompréhension. Malgré tout, elle y avait mi du sien et avait compris.
Elle sentit sa flèche baisser, poussée par Délinda vers le sol. Elle recula, et rangea son arc.

-Je m'appelle DaelyOn. Je me rends à Mélandre.

Elle ne dirait rien de plus à cette étrangère inconnue, qui lui semblait étrange.
Elle changea d'attitude et parut plus sereine. Elle s'approcha d'Ibow, délaissant Delinda, et dans un sourire, lui demanda:

-Est-ce que ça va?

Delinda identifia un peu l'apparence de la jeune fille qui se trouvait devant elle. Elle laissait apparêtre de nombreuse opposition. Son apparence la laissait deviné quelque peu naïve et chétive mais le timbre de sa voix était sur et peu tremblant.

Malgré sa petite taille, elle semblait ammené une autorité assez bien imposé. N'ayant pas le don de la parole aussi dévellopé que Delinda, elle sembalit quand même parler avc sureté.

Elle semblait quand même quelque peu troublée par la paroles des vers présentée par la barde.

-Si vous vous inquiètez,
Que ce soit de par mes paroles,
ou de mon état de santé,
oubliez, très chère, oubliez.

Ce combat ne m'a pas effleurée,
et ces quelques vers ne sont autre,
qu'une simple habitude,que je peux qualifié
pour nous, bardes, d'être notre.

**hmm .. Mélandre ... tiens donc je pourrais bien faire un petit bout de chemin avec eux **

Delinda s'en alla chercher ses affaire qu'elle avait déposé dans les buissons avant le début du combat et revint près de la jeune demoiselle

-De par votre chemin je suis interessée,
et si vous agréez et daignez,
parmis vous m'inviter,
Sachez que d'accepter j'en serrai honorée.

DaelyOn dévisagea Delinda. Mais qui était elle pour croire que DaelyOn fut perturbée par sa façon de parler? Ce qui, bien évidemment, est faux. En réalité, parler en vers ne lui semblait pas si différents, car beaucoup de Myriennates qui vivaient dans la Foret et qui lui étaient proches étaient des bardes. Bon, ils ne parlaient pas tous de cette façon, mais certains oui.
Elle sourit ironiquement au deuxieme couplet de la jeune fille. Elle s'était retournée pour l'avoir en face d'elle.

-Tant mieux... murmura-t-elle dans un soupir.

Elle observa fixement Delinda qui allait chercher des affaires et revenir vers elle.
Délinda voulait faire de la route avec eux. Fallait-il dire oui, ou pas? C'était une étrangère, et même si elle paraissait absolument niaise et incapable de créer des ennuis, DaelyOn ne lui avait pas encore donné une confiance redevable. Confiance qu'elle n'avait d'ailleurs fourni à personne, sinon son père, encore de ce monde.

-Bien... mais soit nous utile. Lacha DaelyOn en attrapant ses affaires à son tour, sur un ton net, presque autoritaire. Je ne veux pas avoir de soucis. De plus, si ton avancée est trop lente, je ne me gênerai pas pour te laisser derrière. Je pense, sans être irrespectueuse, que Ibow est dans le même cas que toi par rapport à moi.

[Hrp]: lol gigantesque j'ai failli le faire dans mon dernier post en me disant que c'était un peu bête d'obliger l'autre à se tromper mais tant pis ;-)[/Hrp]

Les paroles que Daeli'on avait prononcée avait fait comprend à la barde qu'elle ne charchait conflit, mais ne l'avait pas calmée pour autant.
La manière dont elle l'avait traitée alors qu'elle n'avait voulu que les aidés l'avait un tant sois peu énervée.

Ramassant ses affaires, elle se dirigeat vers l'orée de la clairière et y ramassa sa lyre qu'elle avait précisieusement laissé choir dans l'herbe douce.
Sa lyre n'était certe pas d'une qualitée exceptionelle, mais elle avait bon accord et sonoritée appréciable.

** cesses de lui chercher querelles ... Ce n'est pas pour ça que tu es venue **

A ce moment, la jeune thélusienne lui rapella que la direction qu'elle s'apraitait à prendre n'était pas la bonne.

-Oh, excusez-moi, très chère.
A vous le sens de l'orientation,
Si celà peut vous plaire.
Mais à moi la musique et la chanson !!

Si celà vous amuses de vous moquez de moi,
Prenez gardes, très chère, prenez chère ...
Car dans ce petit jeu, il n'existe pas de loi !

Fit-elle, blessée par les paroles dernièrement prononcées. En ce mettant en route.

Delinda avançait normalement derrière la jeune fille, fesant attention à ce qui l'entourait.
Après une quinzaine de minutes, elle sortit une feuille de papier et une plume et commençat à gribouiller quelque vers, c'étiat l'endroit rêvé !

Mais 5 minutes plus tard sa guide S'arrêta et lui demanda si elles pouvaient se séparer.
Delinda n'était forcément enchantée à l'idée de se retrouver toute seule, mais exaspérée par l'autre personne, elle dit :

-voilà quatre fois que vous le repetez,
Donc si c'est vraiment votre désir,
Et que celà peut faire votre plaisir,
Je m'en irai !

Et elle tourna les talons pour se diriger vers Thélus, sa nouvelle destination, sans adressé un regard ni une paroles de plus à DaelyOn Kai'Ll.

DaelyOn soutint son regard. Elle crut comprendre que Delinda n'avait pas saisi ce qu'elle avait dit.
Il ne lui semblait, pas avoir parlé de séparation, mais c'était vrai que si l'une et l'autre se séparaient, la progression de DaelyOn serait serieusement plus rapide. Elle ne le niait pas, et fit comme si cette décision lui paraissait correcte.
Malgré tout, pour Delinda, se promener dans la forêt des Murmures avec comme seule arme la musique, c'était plutôt dangereux.
La forêt regorgeait de créatures inconnues, bestiales, et assoifées de sang ou affamées de chair fraiche. Ces betes là étaient bien différentes des insectes, si gros soient-ils qu'elles avaient rencontrés. Aussi, pour une amatrice comme Délinda qui, d'après DaelyOn, était bien étrangère aux inaceuillantes espèces de la forêt, les risques de mourir s'élevaient à bien plus de soixante-dix pourcents.
DaelyOn, qui n'était pas une si mauvaise fille, se rendit compte de la situation de Délinda.
Elle fouilla dans sa poche, et ressortit une bague en or, soit disant, où étaient gravés des mots dans une langue morte, mais que DaelyOn comrpenait parfaitement, La Mynia.

"Li fini no dra dar paraci"

Ou dans une langue plus parlée: " Sans force reste la protection."
Cet anneau lui avait été transmi par un proche aujourd'hui disparu. Il avait été un grand voyageur, qui avait découvert une ile de apr delà la mer. DaelyOn lui vouait une terrible admiration.
La bague servirait bien à Delinda, et même si DaelyOn y tenait beaucoup, elle renonca à en avoir la possession.

-Eh! dit-elle pour obtenir l'attention de la barde. Voila pour toi! Passe la à ton index gauche et elle te protègeras jusqu'à ta prochaine destination.

La jeune Myriennate lui lanca la bague et se retourna, dos à Delinda. Dans un dernier soupir, elle prononca:

-Puisses-tu rester en vue, pour me la remettre un jour.

Elle s'engouffra dans les ténèbres et bientôt plus rien ne put prouver qu'elle était en vie.


Le jour se levait. L'obscurité totale n'était plus, et DaelyOn ne redoutait plus rien.
Durant les deux heures qui s'étaient écoulées, elle avait progressé à une vitesse incroyable.
D'après ce qu'elle connaissait de la forêt, elle ne lui restait maintenant moins d'une demie-dizaine de kilomètres ç parcourir avant d'appercevoir les vastes plaines de Rathke.
Une bonne heure après, elle écartait lentement le denrier rideau de liège.
Les plaines étaient là, et s'entendaient à perte de vue.
Ce n'était pas la première fois que DaelyOn les voyait, mais à chaque fois, elle se retrouvait toujours surprise de la beauté des ces étendues sauvages.
Dans le creux de sa tête, DaelyOn entendit une voix qui susurrait:

*Mélandre t'attends...*