Doléances - Fête du Ramanthin (Terminé)

Comme chaque matin, Erian enjoué, avait fait raisonner les notes de sa flûte à travers les couloirs du bâtiment. Levé au aurore, il ne dormait pas beaucoup, car le soire il aimait s'amuser autour d'un bon repas, veillant souvent très tard. Comme chaque midi, il avait déguster ses mets délicats qu'il faisait importé des quatres coin d'Initium. Il adorait la variété, le culte du changement et de la découverte. Il s'accorchait à l'ésthétisme au beau et désirait que tout le monde puisse y accéder. Du mousse sur son bâteau de pêche, à l'Ermite perdu sur sa montagne. Il regarda sa montre gousset construite par l'un des plus célèbre Thiel, qui lui avait valut de gros sacrifice financier. Mais ne plus avoir la notion du temps était l'un des gros handicape qui pouvait l'affecter dans sa fonctoin de Dirigeant.

En début d'après midi, il avait quitter le Conseil pour discrourir devant la populace accrochée à ses douces lèvres.Il leur avait parler de l'avancement de la Fête du Ramanthin.

Désormais, assis sur l'une des nombreuses chaises de la salle du Conseil, entourant la table centrale, il attendait patiemment l'arrivé des Doléants. Il avait de quoi s'occuper. Un crayon à la main, un parchemin devant lui, il écrivait une partition. Peut être celle qu'il jouera le jour de la fête, pourquoi pas. Il se concentra sur les lignes tracées à la main et inscrivit quelques noires. Ici un Do, plus loin un La. Il se représentait mentalement les notes et pouvait ainsi jouer à son aise la mélodie dans sa tête.

*Do - Mi - Ré - Do - Mi - Ré - Fa*

Mais à un moment ou même Erian penché sur ses notes ne s'y attendait pas , entra Rysenn Sélenia et Ëtanil tous trois adossé l'un à l'autre.
Ils avaient marchés depuis un long moment, leurs chevilles n'en pouvaient plus, elles avaient alors gonflé et Sélénia et Ëtanil regrettèrent amérement de ne point avoir usé de leur ailes. Sur leur chemin, par chance, il n'eu aucune mauvaise rencontre et au contraire ils eurent plus de crainte en la ville même de Mélandre qu'en ses contrés sauvages.
car en effet tout juste arrivée en elle, les regards se firent aussitôt méprisant et vils. ils étaient tous trois de petite taille et se fondant dans la foule, ils eurent alors un mal fou à trouver une place, qui plus est Rysenn de part son manque de vue ne pouvait supporter tant de bruit en aussi peu de temps.
Ce fut là un dur moment qu'ils passèrent à arpenter les rues à la recherche de cet endroit et fort heureusement une affiche dépouillée sur un mur des plus crasseux renseignait sur cela.
Ils arrivèrent alors dans cette salle, vide, sans âme qui vivent à part se joueur de flûte. Et bien au delà d'avoir foulé le sol de cette salle, Rysenn avait su déceler le son de ce doux instrument.
S'approchant d'Erian, il put voir dans quel souffrance physique ils se trouvaient alors, la faim et la fatigue, l'épuisement et la peur. De petites choses aux fissures multiples.
Mais Rysenn s'approcha alors, montrant ses yeux de neige et par une voix qui sentait la peine et la détresse s'afficha.

"OOHHH! Me voici enfin à vous! Les Clamydes ont bravé bien des monts et plaines pour venir en vos lieux.
Voyez, Sélenia et Ëtanil disciple de moi même, Rysenn, nous trouvons devant vous pour prévenir en un temps de larme et de feu!
Mais je ne puis avoir des paroles aussi importante à un personnage ne s'étant décliné car je me dois de conter cela à un haut dirigeant!"

Son ton était sec et froid. Elle ne voulait commettre de fautes, par encore une fois, elle avait déjà agit sans résulta mais aujourd'hui elle se devait de réussir!

Erian releva la tête de stupeur. Les notes qui voyageaient dans son crâne venait de se briser à jamais. Sa patition intérieur trembla d'étonnement lors qu'il reconnu la Clamyde qui prononça les premiers mots. Il déposa sa flûte se leva violement, s'approchant de ces petits êtres fatigué les yeux rond d'incompréhension.

*Est-ce... Est-ce là, la Prêtresse en personne !* Eut-il le temps de s'interoger avant de crier des ordres les plus doux à ses pages.

Cette présence, cette carrure, et ces mots. Ce ne pouvait-être personne d'autre. Même ses yeux de neige témoignaient de son identité.

- "Veuillez apporter quelques caraphes d'eau et de quoi nous substenter."

Il claqua malicieusement des doigts, alors qu'un ansurien fonça vers les cusines situées à quelques étages en dessous. Il se sentait quelque peu mal à l'aise, mais dans son coeur un semblant de joie mélée à une brume impénétrable naissait pourtant. De sa main, il invita les trois clamydes à s'assoir sur l'une des immenses chaises de la table du Conseil.

- "Bienvenue, Prêtresse. Je me présente, je suis Sal'Hem Erian, dirigeant actuel de Mélandre, à votre service et à votre écoute."

Il efféctua une révérance des plus distinguée, puis se releva remontant les manches de ces vêtements très larges, repositionnant son turban sur sa tête qui semblait pencher lamentablement, comme ci, l'aveugle devant lui, allait le juger sur sa tenue. Il fallait être le plus acceuillant possible avec une telle invité qui ne se déplaçait qu'en d'unique occasion.

Un instant ses pensées se noircirent. Que faisait-elle là, à suer sang et eau, dans un état de fatigue proche de l'évanouissement, alors qu'il venait à peine d'annoncer la Fête du Ramanthin à ses sujets ? Etait-ce une vision si importante qu'elle devait venir en personne ? Le thaltos ne savait pas comment aborder le sujet. Il se reprit.

- "Pour avoir l'honneur de vous recevoir, c'est que vous avez besoin de m'annoncer quelque chose en personne, n'est ce pas ?" S'essaya t'il, quelque peu déstabilisé. "Dans tous les cas, ne vous inquiétez pas, vous serez nourrit dignement et logé dans des appartements gardés pour votre plus grande sécurité."

Erian n'avait tout de même pas les idées fausses. Elle avait sûrement bravé bien des dangers en venant jusqu'ici à pied. Combien de temps avait durée un tel voyage ? Avait-il perdu quelques uns de leur frère sur les chemins aserrés d'Initium ? Un instant la panique faillit s'insinué dans son esprit, mais le Thaltos se reprit rapidement, permettant alors à la clamyde de prendre la parole.

Erian écarquilla les yeux de stupeur. En son coeur, les espoirs aux fondations solides, de voir un jour la fête se constituer, branlèrent dans un souffle de mots. Les paroles de la Prêtresse que le Thaltos respéctait et comprenait malheureusement comme un terrible présage. Il sentit les mains du destin enserrer sa gorge. Il n'arrivait plus ouvrir la bouche. Lui, d'habitude si calme, sentit se répendre en lui les frissons de la peur. Cette peur qu'il avait ressentit il y a 15 lorsqu'il dut fuir avec des amis jusqu'aux rives de l'île de Ker'Haald. Il revit les morts, les cris, le sang asperger l'herbe verte et les majestueuses constructions de Fen'Ergide. Il se souvient avoir perdu la mémoire lors que l'Ancien disparut dans les flammes du Dragon. Plus un Thaltos ne pouvait alors raisonner correctement.

Il attrapa fermement la table, respirant le plus calement possible. Il fallait penser à son peuple avant tout. Il fallait... Il ne savait plus quoi faire et essaya de poser quelques question à Rysenn.

- "Pensez vous qu'il frappa lors de la fête ou plutôt après ? Dans ces cas là je pourrais toujours..." Commença t'il, sans finir sa phrase, hésitant à la continuer tant ses propos lui semblait dénué d'interet et de sens.

Il se sentit égoïste de penser plus à la fête qu'à la survie de ses habitants dans un moment pareil. Pourtant il restait une solution pour ne pas tout annuler. Mais il lui fallait faire les bons choix. Si le dragon revenait, il fallait l'arrêter avant qu'il n'atteigne la ville. Il fallait l'arrêter avant qu'il ne touche ne serait-ce qu'au continent lui-même.

- "Reposez-vous. Suivez cet homme, il vous accompagnera dans un lieu calme et confortable. Je disposerais des gardes à l'entrée de chacune de vos fenêtre et de vos portes. Maintenant je dois prendre des mesures pour enniguer le dragon avant qu'il atteigne Mélandre. Je ne veux absolument pas qu'il touche à cette superbe cité, comme à toutes les parcelles de notre monde. C'est pourquoi nous posterons des bâteaux éclaireurs aux abords de l'Océan des Disparus. Ils nous enverront alors des allystans s'il y a toute activité suspecte. La fête sera alors de moindre ampleur, je devrais repporter mon désir de grandeur. Dès votre départ j'écrirais aux dirigeants de chaque ville et aux colonies de chaque peuple. Tout le monde doit être mis au courant. Les magiciens les plus puissant seront convoqués à Mélandre pour mettre en place les protections nécessaire. J'espère seulement que depuis 15 ans, ils auront enfin trouver quelque chose qui puisse repousser la créature."

Erian sentit la nérvosité du passé remonter comme des bulles à la surface de sa peau. Prenez t-il vraiment toutes les précotions pour sauver son peuples ? Ou pour sauver sa fête ? Il se dirigea vers une des fenêtres et regarda l'horizon lointain, où le soleil s'emblait trembler lui aussi.

- "Qu'en pensez-vous, cher Prêtresse ?"

Son coeur se tordait de douleur. Comment pouvait-elle nier le retour du Dragon ? Comment pouvait-elle le traiter ainsi, lui qui avait vécu des horreurs innommables ? Erian gardait pourtant une apparance calme et posée. Il se forçait, comme lorsqu'il y a si longtemps, il essayait de vaincre sa timidité pour parler devant les vieux Thaltos et leur raconter des histoires. Il fronça inpercéptiblement les sourciles puis sourit alors amérement à la déesse, ne laissant paraître aucun trouble dans sa voix.

- " Pardonnez-moi de ma précipitation ! Vos mots sont parvenus à moi me rappelant douloureusement mon passé de Thaltos. J'ai ressenti alors les cris de mes amis, de mes amours et de tout mon peuple se répendre dans mes tripes. J'ai été égoïste mais que puis-je ..." Dit-il en s'approchant de la Déesse, fixant ses yeux blancs et froids.

Il hésita avant de continuer.

- " S'il ne sagit pas d'un Dragon, qu'elle genre de puissance pourrait nous détruire ? Comment devons-nous nous préparer face à un nouvel inconnue déstructeur. Dois-je risquer d'arrêter la fête, et de perdre tous l'argent que j'y ai investit au détrimant des habitants ? Dois-je réduir les frais ? Devons-nous quitter Mélandre et nous réfugier dans un lieux où qui sait nous pourrions très bien mourir de la même façon ? Je me sens perdu, Cher Prêtresse. " Continua t'il.

Dans sa voix transparaissait la douleur et l'amour qu'il portait à ses habitants. Son visage trembla doucement avant qu'il ne le recontrôle pour paraître à nouveau calme et serein. Ses longs doigts anxieux jouait pourtant inconsciement avec la flûte accrochée à sa ceinture.

La prêtresse semblait également perdue, comme si ses yeux cherchaient la lumière. Son visage était apeuré ayant perdu toutes les teintes orangées et rosâtres, un visage sans vie comme morte, mort de son espoir. Plus un son ne surgit de la salle, et elle sentait sur elle les regard attendre avec impatience la réponse à toutes les questions. Mais elle ne savait, elle ne pouvait y répondre, ses visions n'étaient pas faites de choses concrètes mais imagées de poussière, nuage et fumé, d'onde et de sentiment volant. Comment expliquer cela à des gens n'ayant aucune approche véritable de la magie? Oui elle le savait comme tout ceux ici présent qu'un dragon pouvait être la cause de ses visions mais son douloureux passer l'empêchait de croire en cela....

*Non, pas encore, pas de nouveau, point d'agonie pour un monde affaibli!*

Mais la vérité était bien là, tant de gens allaient mourir et elle le savait mais par quoi ou par qui, ça elle n'osait le deviner. L'on put voir en plus de ses tremblements, sa peur et sa fragilité, Rysenn s'effondrait dans son siège. Toujours le dos droit mais le visage déconfit, cherchant des réponses, une aide à apporter mais rien ne pouvait venir les sauver....Rien....Ou bien...Non elle ne pouvait seule prendre cette décision, il y avait en ce monde des personnes bien plus puissantes qu'elle qui pourrait venir à bout de se mal, si le mal dont elle pense n'ai pas celui qui tout juste de traverser son esprit. Elle l'éblouit et Rysenn releva la tête et ses paroles se firent plus sure que son état physique.

"Mais le Mal ne viendrait il pas simplement de nous même?! Nous sommes nos propres destructeurs, destructeurs de notre mère, de nos corps. Je....Je ne puis répondre à vos questions. Préférez vous risquer la mort à votre peuple pour de l'argent? Pour...Pour une fête! Voilà un acte qui doit être réfléchi... Je sais que mon âge vous est inconnue et que vous, me croyez toute aussi jeune que vous si ce n'est moins...Mais je suis aussi vielle que la mère de votre mère, et l'expérience à put m'apprendre à voir bien au delà de ces choses matériels auxquelles vous apportez une importance accrue. Je sen en vous la douleur, votre coeur s'est déchiré et n'a put se recoudre. Mais voulez vous que cela arrivent à d'autre, à des femmes, des hommes honnêtes et bons,...à...à des enfants encore ignorants ? Mais je tien à vous dire que je serai là, parmi vous peuple de Mélandre, que je resterai même si la mort vient à moi et me fauche car si mon être peut sauver la vie ne serai ce que de deux ou bien même une seule personne t bien je nourrirai digne et humble. Oui car ce n'est pas une simple passade de douleur et d'agonie qui s'approche mais la mort elle même, et elle ne fera aucune distinction...sachez le... Maintenant Sal'hem Erian, Dirigeant de Mélandre, descendant d'une famille noble....Faites honneur aux votre en me pardonnant pour mon offense et à vos ancêtre en décidant alors de la marche à suivre...Vous entrerez dans les livres et l'on contera votre bravoure et vos actes..Mais choisissez bien...Nous sommes mortels."

Son corps s'était apaisé, sa voix calme et ses yeux stables et avant tout sa bouche souriante. Elle était d'une beauté sans pareille à ce moment là, car elle avait comprit...Oui c'était lui, cet homme qui aurait le pouvoir des vies et elle savait qu'il saurait agir avec réflexion...

Il s'assit à son tour après toutes ses paroles, sentant le poids des mots sur ses épaules, le poids de toutes les vies grouillants sur la planète. C'était à lui de décider comment toute la vie d'Initium survivrait à se massacre à venir. Les épaules tremblante, il se redressa affichant sur son visage une mine quelque peu déconfite. Rysenn resterait ici, et essayerai tant bien que mal à sauver des vies. Il sentit une nouvelle fois son coeur se percer, saigner dans sa poitrine, répendant son sang glacé à travers les veines du Thaltos. Sa flûte le démangeait. La musique lui apporterait l'extase pour oublier un peu tout ce fardeau, alors il ne devait pas l'utiliser. Il devait simplement répondre aux attentes d'un peuple uni. Il ferma les yeux doucement, les garda clos pendant plusieurs seconde, réspirant calmement pour contrôler la panique qui essayait de s'emparer de son âme. S'il se laissait emporter, il ne pourrait plus revenir en arrière, il fallait donc éviter cette possibilité.

- "Cher Prêtresse, je vous remercie de votre venue. Je vais me charger sur ce pas de maîtriser la situation. J'ai peur qu'un vent de panique ne se répende sur la ville si je fais une annonce officiel. L'armée ne nous sera d'aucune utilité. Il faut donc que je convoque un maximum de mage à la ville de Thélus. Sheyride Ezéchiel aura bien quelque chose pour nous aider. Dans tous les cas, je ne peux faire évacurer la ville. Elle le sera en temps et en heure si le danger se présente aux portes de l'Océan des Disparus."

Maintenant qu'en était-il de la fête du Ramanthin ? L'organiserait-il tout de même ? Il se massa le front. Il ne pouvait pas abandonner toutes ses perosnnes à la mort elle-même. S'il comptait en combien de temps un Allystan pouvait voyager jusqu'à Mélandre depuis les limites de l'Océan des Disparus où des bâteaux attendrait la venue du Dragon, Erian laissait bien une trois jours à ses habitants pour fuir la ville. C'était donc parfait.

- "Dés aujourd'hui, j'envoie des éclaireurs. Ceux ci me tiendront au courant de l'activité au niveau des Océans. J'enverrai une lettre à tous les grands dirigeant comme prévu. Ceux-ci aussi devront me prévenir si des signes suspects apparaissent. La fête aura lieux. Mais, j'éviterais toute folie. Et une annonce sera lancée dans les plus brefs délais si une créature ou quoique ce soit approche. Si c'est autre chose, je crois que même maintenant, il est trop tard pour réagir." Expliqua le Thaltos, commençant lui aussi à desepérer de rester en vie.

Dans ses pensées s'insinuèrent une possibilité non négligeable. Il était le dirigeant de la ville. Il était de cette race extérminée, il y a 15 ans. Le monstre revenait peut être pour lui.

- "Maintenant je vais vous racompagner jusqu'à vos appartements." Dit-il sur un ton des plus serein.

Le calme s'emparait à nouveau de lui, il avait apparement réussit à stoper la folie qui se déversait dans sa chaire. Il se leva alors de son siège, invitant la Clamyde à l'accompagner.